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HISTOIRE DU 1er BATAILLON DU 22ème R.I.

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   HISTOIRE DU 1er BATAILLON du 22e RI

 

 

 

Sur le blog de Michel a été publié, le 1er/12/2008, un historique du 22e RI depuis sa création le 22 mai 1956 à Sathonay dans l’Ain jusqu’à son installation en Algérie. Mais, il est peu fait état du 1er bataillon dans cette aventure.

 

Il est vrai que cette unité a toujours vécu à part de son régiment et a même eu une fin inattendue. Aussi, j’ai décidé d’effacer cet oubli en ne me limitant pas à la simple énumération de quelques dates et de quelques faits des débuts.

 

 

INSTALLATION EN AFN

 

 

Le 1er bataillon a été créé lui aussi le 22/05/1956. Je pourrais dire ressuscité car il descend d’une ancienne et glorieuse lignée. Sa constitution est intervenue au Camp de la Fontaine du Berger sur le territoire d’Orcines, une commune toute proche de Clermont-Ferrand. Il n’était composé pratiquement que de « Rappelés ». Mais pourquoi des Rappelés ?

 

Quand il a été décidé d’envoyer en Algérie pour, a-t-on dit, maintenir l’ordre, les besoins étaient importants. Les moyens étaient donc insuffisants. Et il était hors de question d’envoyer tous les Appelés sous les drapeaux puisque nombre d’entre eux n’avaient aucune formation militaire et ne savaient qu’à peine tenir un fusil. Comme par ailleurs ce n’était pas une guerre, il était impensable de procéder à une mobilisation. C’est, je pense, pour cela que l’on a rappelé ceux qui parfois venaient tout juste d’être démobilisés et qui, théoriquement, pouvaient combattre.

 

Il va sans dire que cette décision ne rencontra pas l’adhésion des intéressés. Ils étaient donc contre d’autant qu’il n’était pas question de défendre notre territoire. En général, l’ambiance dans les unités était mauvaise et l’indiscipline notoire y compris pour les mesures de sécurité. Ce qui contribua sans aucun doute à des pertes importantes.

 

Quoiqu’il en soit, le 31/05, l’effectif du bataillon s’établissait à 820 militaires dont 33 officiers, 115 sous-officiers et 672 hommes de troupes (source JMO du 1/22 comme la quasi totalité des informations de cet article).

 

Le 15/06, le bataillon quitta le camp pour la gare d’Issoire à une trentaine de km au sud de Clermont-Ferrand. Un train spécial gagna Marseille pour le Camp Sainte-Marthe. Et le 16, il embarqua sur la « Ville d’Oran » qui leva l’ancre à 12 H, destination Alger.

 

Le débarquement commença à 7 H et la troupe gagna le camp du 1er REP à Zéralda où elle cantonna jusqu’au 22. Ce jour-là, des camions transportèrent le bataillon à Paul Robert, une ville proche d’Orléansville. Le voyage dura de 8 H à 19 H. Un bivouac l’attendait.

 

Le 1/22e RI, comme tout le régiment d’ailleurs dépendait de la 9e DI constituée pour la circonstance en mai. Son PC sera définitivement installé à Orléansville le 1/09/57.

 

Le 7/07, le bivouac éclate. La 1ère compagnie demeure sur place mais la 2e gagne Rabelais. Le 8/07, la 3e rejoint Masséna et le 9 la 4e s’installe à Fromentin. Enfin le 10, le PC du bataillon et la CCAS cantonnent à Charon. Opération implantation terminée. Et du 27 au 30/07, le 1er bataillon participe à sa première opération (dénommée Opération 301) dans la région de Miliana… à l’est dans la zone de la 9e DI.

Orleansville-avec-Charon.png 

 

MOUVEMENTS DE TROUPES

 

Pour le 1er bataillon, la farandole commence, parfois avec des mouvements apparemment aberrants. Le 31/07, la 4e compagnie quitte alors Fromentin pour Bois Sacré (Gouraya). Elle remplace celle qui occupe les lieux, en renfort du 3e bataillon, depuis le 11/07, à savoir la 6e du 2e bataillon dont le PC est à Montenotte depuis son arrivée en AFN et qui regagne son unité.

 

Arrivent également, la 1ère compagnie à la ferme Maître près de l’embouchure de l’oued Es-Sebt et la 2e également à Gouraya. Puis, le 3/08, la 2e et la 4e partent pour Loudalouze afin de laisser la place au PC du bataillon et à la CCAS à Bois Sacré. Ils n’en bougeront plus.

 

Mais la 3e « débarque » elle aussi à Gouraya le 6/08 pour filer le 10 à Tighret. Et le 11, la 1ère  déménage pour Loudalouze poussant la 4e vers Villebourg le 18.

 

Le 1er bataillon étant maintenant regroupé, son quartier est délimité. Il comprend la commune de Gouraya et les douars de Bouhlal et de Andak. Mais les mouvements continuent avec le transfert de la 2e à Bou Yamen.

 

Suit une période de calme sur le terrain mais l’organisation militaire s’affine avec la création de la zone nord de la 9e DI.

 

Tout d’abord la création du Secteur de Cherchell en août parachève le détachement du 1/22 de son régiment qui va vivre en autonomie jusqu’à la fin. Puis, le 1er/10, le colonel Rieutord, patron du 22e RI depuis le 16/09, est nommé également commandant du Secteur de Tenès qui vient d’être créé.

 

L’intensité des mouvements de troupes diminue notablement. Elle se résume à des ajustements. Comme la mise en sommeil, le 1er/12 de la 4e compagnie dont les effectifs sont répartis mais qui sera néanmoins réactivée le 25/02/57 pour s’installer à la ferme Maître. Ou encore la 3e qui quitte Tighret le 5/12 en laissant une section derrière elle pour gagner Villebourg puis Dupleix le 23. Cette section sera d’ailleurs relevée le 3/02/57 par une autre section de cette compagnie, la 2e. Ou enfin comme le regroupement, à Loudalouze, le 15/02 de toutes les sections de la 1ère.

 

Il n’empêche que sur le terrain les mouvements se multiplient pour couper le FLN de la population, car comme cela a été dit en plagiant Mao Tsé-Toung, « les fellaghas sont dans la population comme un poisson dans l’eau ». La réponse fut simple ; « Enlevez l’eau ». D’où les regroupements de population, la multiplication des petits postes du « Quadrillage », la création des GAD.

 

Mais un problème majeur demeurait, celui des effectifs. En Algérie, celui du 1er bataillon était passé de 850 hommes à 1150 avec les renforts pour retomber à 590 après le départ des rappelés. Et que dire de l’encadrement ramené de 36 officiers à 14 et de 143 sous-officiers à 44. Une calamité !

 

Or, si on pouvait demander pour ceux-ci un effort aux centres de formation, notamment à l’Ecole d’EOR de Cherchell, pour les hommes de troupes les classes « creuses » arrivaient car correspondant à la mobilisation de 1939 pour la « Drôle de Guerre » puis les flots de prisonniers en 1940. Et rien ne pouvait être envisagé avant le « baby boom » de la paix retrouvée. Il fallait donc faire appel en masse aux supplétifs. Ainsi, à la 1ère compagnie de Bou Zérou, si l’effectif était de 120 hommes environ fin 1960, les militaires de carrière et les appelés ne représentaient que 25 % de l’ensemble. Le reste, mis à part quelques rares engagés ou appelés FSNA, était composé de Harkis originaires pour la plus part des 5 douars sur 6 du Sous-quartier de Bou Zérou. Fort heureusement pour nous, les volontaires ne manquaient pas.

 

 

              Il restait le secteur sud-est à contrôler. Aussi, il avait été décidé de construire un poste pour la 1ère compagnie. Les travaux commencèrent mi-1957. Bou Zérou était né. Le 8/07/57, la compagnie quitta Loudalouze pour venir s’y installer et on regroupa toute la population de l’oued Kébir sous sa protection. Et la 1ère section, après réaménagement des lieux, releva à Tighret celle qui s’y trouvait.

 

La mise en place était maintenant terminée et les unités pouvaient se consacrer à leur principale mission.

 

Puis brusquement, contre toute attente, le 1/22 fut dissous le 31/10/1961. Somme toute une mesure logique compte tenu de sa situation ambiguë. Mais pourquoi avoir attendu cinq années pour y procéder.

   Cherchell

  

 

 

LE 146e RI

 

 

CONSTITUTION

 

Dans les faits, le régiment absorba 3 entités particulières. Le 1/22 tel que nous l’avons connu, le 2/2 qui devait se trouver dans la même situation et la compagnie commando de chasse du 146e BI qui en deviendra la 8e compagnie. Mais on peut avoir l’impression que rien ne changea, si ce n’est l’appellation. Au moins pour le 1/22, on retrouve les mêmes hommes aux mêmes endroits et exécutant les mêmes missions. J’ai même l’impression que personne ne remarqua le changement de statut. La meilleure preuve, personne n’en a parlé.

 

Dans son interview, J-P Brésillon ne l’évoque pas, bien qu’il n’ait quitté Bou Zérou qu’en décembre 61. Et il n’en parle absolument pas dans ses articles publiés par Historia Magazine. Et son fils que j’ai rencontré n’en a pas eu connaissance.

 

L’instituteur civil qui officiait à Bou Zérou avec lequel je suis en contact semble l’ignorer. Il était pourtant sur place depuis début octobre 61 jusqu’en mars 62. Il est vrai que c’était un civil mais comme il prenait ses repas avec les sous-officiers, il aurait dû en entendre parler. Mais en ont-ils parlé ? Et les documents remis qui ont été publiés sur le blog (le faire part du Père Cent) indique toujours le 1/22 pour une fête qui s’est tenue le 12/11. Mais peut-être que ces documents ont été imprimés ou pour le moins commandés avant la date fatidique.

 

Mais le plus curieux, c’est le sous-lieutenant Serge Laethier. Je l’ai connu à Bou Zérou et il m’a rejoint au 93e RI au camp de Frileuse début mars 62. Nous nous sommes rappelé des souvenirs, il m’a donné des nouvelles du « front », mais jamais il ne m’a dit qu’il n’y avait plus de 1/22 RI. Sinon, cette nouvelle m’aurait frappé et je me la rappellerai alors que je l’ai apprise récemment en lisant le JMO de ce bataillon.

 

Quoi qu’il en soit, le 146e RI a bien existé et son premier commandant en fut le Colonel de Lassus Saint-Geniès par ailleurs commandant du Secteur de Cherchell. Pour peu de temps puisqu’il a quitté ses hommes le 19/11/61. Le 1/22 devint le Groupe de Compagnies n° 1 du 146e RI avec le Commandant Ledoux à sa tête.

 

ACTIVITÉ

 

Jusqu’au mois de février 1962, le JMO (de l’ex-1/22) rapporte des faits tels que précédemment. Si ce n’est la suppression du convoi Francis Garnier-Tenès le 25/12/61. Une page a été tournée. Ce fut le commencement de la fin. Et l’année 1962, dès le mois de février, se présenta mal. Comme si le résultat des accords d’Evian était connu. En fait, on n’en attendait rien car on savait que nous étions prêts à tout lâcher pour nous sortir au plus vite de cette situation.

 

 

              Le 12/02, ce fut le démontage de Tighret et de 844 et le repli sur Bou Zérou. Ce poste avait dû remplir son rôle puisqu’il était haï. Ce qui lui valu d’être saccagé le 11/03. Et peut-être par des civils. Le 6/03, nous abandonnâmes Sidi Yahia et Beni Hatteta.

 

Et, le fin du fin, le 20/03 nous abandonnions le poste de Bou Zérou à la 2e batterie du 43e RA, une unité de la nouvelle Force Locale en lui laissant les armes, les munitions, les matériels divers ainsi que les bâtiments. Une note de la hiérarchie précise même que tout doit être remis en excellent état, pas même un carreau cassé était-il précisé. Le 22/03, nous agissions de même pour Bou Yamene, Pointe Rouge et Dupleix.

 

Ce qui, bien évidemment, entraina le désarmement des GAD de Bou Zérou le 24 03 comme ceux par ailleurs de Sidi Salem, de Béni Hattéta et d’Iril Ourzou. Néanmoins nous avons continué à administrer nos Harkis.

 

Et le retrait se poursuivit. Le 5/04 Bou Zérou fut définitivement abandonné. De même que Loudalouze. Et le 20 ce fut le tour de Villebourg. Le Quartier de Gouraya rétrécissait comme une peau de chagrin.

 

Mais comme nous l’a dit JD, notre instituteur de Bou Zérou, présent sur place à cette époque, vraisemblablement en sous-main, la 1ère compagnie a pris la précaution de largement approvisionner le GAD de Larioudrenne en armes, munitions et grenades car il lui fallait des moyens pour éviter d’être exterminé.

 

Donc, exit la 1ère compagnie qui n’a plus d’activité. Depuis le 3/04, elle est devenue, comme prévu aux accords, Compagnie Cadre de la Force Locale théoriquement basée à Villebourg mais en fait à Bois Sacré comme l’a indiqué JD. Après l’évacuation de Villebourg, la 1ère compagnie n’est plus retenue dans la Force Locale et le 21/04, elle part s’installer au Chenoua-Plage, site touristique très connu et près prisé du  Chenoua, djebel situé à l’est près de Cherchell.

 

Comme je l’ai dit, le JMO du GCN° 1 est correctement tenu jusqu’aux Accords d’Evian. Si ce n’est que les opérations diminuent pour finalement disparaître. Au contraire des désertions avec armes de Harkis, de Gad, d’Appelés FSNA qui elles progressent. Les « ralliés » habituels de la 25e heure.

 

A compter du 19/03/62, la teneur change. On ne rapporte plus que les distributions de tracts (FNL mais aussi OAS), les vols, les braquages, les pillages, les dégradations sur les bâtiments et surtout les personnes exécutées parfois non identifiées, souvent mutilées, que l’on découvre dans des sacs, des caisses commises par le FNL voire l’OAS. Chaque fait est rapporté brièvement mais avec précision dans le pur style militaire adéquat. C’est effroyable ! Incroyable !

 

A compter du mois de mai, les rédacteurs du JMO, peut-être blasés, sinon écœurés voire désabusés, se contentent de signaler les faits en les classant par nature et en les quantifiant : x vols, x assassinats sans aucune autre information. Cela devient totalement abstrait, il n’y a plus de place pour l’affectivité. Les JMO n’existent plus puisqu’ils n’apportent plus rien. Ils ne nous disent même plus ce que deviennent ces unités qui se retirent. On n’a la désagréable impression qu’elles s’évaporent. Mais, peut-être avaient-ils des instructions.

 

Tout juste apprenons-nous que le CCR (ex-146e BI) est dissous le 31/05/62. Et les autres ?

 

Pourtant, on signale toujours, après cette date, des mouvements pour des familles « récupérées ». Par exemple le 28/06 pour des familles de la région de Gouraya (Harkis, GAD ?) prises à partie par la populace avec un bilan de 2 FSNA tués et 2 blessés. Sans plus. Ou encore, le 20/08, le départ pour la métropole, depuis le camp de Souma, de familles récupérées. Le camp, les camps de Souma, prés de Blida ont été des centres de regroupement pour le rapatriement. Ils furent utilisés ensuite par le FNL mais pour d’autres raisons…

 

 

 

 

On ne peut que regretter tant de témoignages perdus ! Mais peut-on les passer sous silence, les oublier ? Je n’en suis pas sûr !

 

Pour cette raison, avant de terminer cet article, je voudrais évoquer un fait inscrit sur le JMO (ex-1/22) à la date du 31/03/62. Ce jour-là on relève que 2 GAD (membres) de Béni Nador et l’intégralité du GAD de Larioudrenne ont déserté. Comment cela est-il possible ? A cette date, le FNL a gagné sur le tapis vert la guerre qu’il a perdue sur le terrain. Donc plus personne ne déserte.

 

Ces 2 villages étaient très près l’un de l’autre. C’est donc une opération concertée. Larioudrenne était un GAD absolument sûr. Il était puissamment armé. Si ma mémoire est exacte, en 1960/61, il disposait d’une soixantaine de fusils, moitié guerre / moitié chasse comme le voulait la norme. Mais aussi de 2 PM, ce qui était excessivement rare. Vers la fin mars, selon JD son armement avait été sérieusement complété. Il avait même reçu des grenades. Alors a-t-il déserté ? NON ! Le village a été abandonné.

 

Je me rappelle un échange courant 1961 avec le chef du GAD, Khadir Mohamed, que j’ai inclus dans mes souvenirs publiés sur ce blog à compter du 4/08/2009 . Nous évoquions alors la situation locale. J’étais loin d’imaginer ce qui s’est finalement produit mais Khadir ne partageait pas mon optimisme et m’avait alors déclaré : « Mon lieutenant, quand les militaires quitteront la crête (Bou Zérou), je serai à la mer avant eux ». Il avait vu juste et aussi tenu parole.

 

L’information du JMO n’était pas très claire mais elle faisait état de 90 fusils de chasse et de 4 fusils de guerre ce qui confirme ce que m’a dit JD. Mais, si on peut estimer correct le total, la répartition me semble douteuse. Le chef Khadir n’aurait jamais rendu des armes de guerre même en échange d’armes de chasse et surtout pas ses PM. Sauf s’il ne s’agissait que d’une mesure pour gagner un lieu sûr sous la protection de l’Armée avant un transfert. Pour moi, cette annotation au JMO est un écran de fumée. Je m’étonne même qu’elle ait été transcrite.

 

Le sort de Khadir et de sa famille m’a toujours tourneboulé. Jusqu’au début de 2010 quand j’ai été contacté, par l’intermédiaire du blog, par un de ses petits-fils. J’ai ainsi eu quelques informations mais pas autant que je l’aurais souhaité. En 1962, toute la famille Khadir est arrivée en France, en Auvergne, puis s’est retrouvée dans le Var. Par la suite elle s’est dispersée. Certains sont restés sur place, d’autres ont gagné Caen, d’autres enfin la Haute-Savoie. Le chef de famille est décédé en 1967.

 

Mais quelle ne fut pas ma surprise, en cherchant des renseignements pour cet article sur le Net, de découvrir un blog au nom de « Famille Khadir de Haute-Savoie » avec une adresse e-mail « gouraya74 ». Compte tenu de ce que je savais, j’ai été interpelé. J’ai creusé. Il s’agissait d’une réunion familiale locale. Mais on évoquait la branche de Caen et sur un forum apparaissait le prénom de Hakim, le même que celui de mon correspondant de début 2010. Effectivement, c’était bien les descendants du chef que j’ai connu.

 

 

      Pour clore cet article, sachez que le 31/10/63, le 146e RI a été officiellement dissous au camp de Sissonne.

 

Jean Claude PICOLET.

 

 

                                                                                                                                                                        


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